jeudi 7 décembre 2017

Gestes et jeux de regards.
Sur quoi porte le regard de chacun d'entre eux. 
Echanges silencieux. 

lundi 16 octobre 2017

Titre et, titrailles.





Sept remarques et commentaires sur le titre du présent article. Le Figaro 16 Octobre 2017  Prenons le temps de lire et de commenter
1 - Macron s'attaque. Il s'agit du président. Il part à l'assaut à l'attaque des milliards de la formation professionnelle. Ce n'est pas le gouvernement où le ministre du Travail où les partenaires sociaux où quelques organisation ou institution respectables non! c'est le président qui attaque .

2- Attaque. s'il y a attaque c'est qu'il y a combat c'est qu'il y a guerre qu'il y a contre-attaque repli assaut,etc... donc le président est en guerre contre la formation professionnelle

3 - les milliards de la formation professionnelle. Ces gens-là sont riches très riches ils gaspillent ils nous volent et nous trompent. Un" énoncé circulant" qui revient sans cesse, depuis de années, sans pour autant être compris et expliqué.

4 - Remettre à plat. Il faut tout défaire pour refaire il n'y aurait pas d'acquis positifs de 50 années et plus de la formation professionnelle . L'expression n'est pas nouvelle mais tout comme la précédente elle n'explique pas ses attendus et ses conséquents.

5 - Un système opaque .On y voit pas clair. Il y a des dissimulations possibles.

6 - Inefficace. un système qui ne produit pas d'effets qui ne produit pas de valeur, un système trompeur un système coûteux

7 -  Illisible normal puisqu'il est opaque. Mais soyons plus précis illisible ici laisse entendre que quel que soit le lecteur et la position sociale de ce lecteur il ne peut en faire usages. Il ne peut pas lire donc ilne comprend pas et ne peut en faire usages.

Après avoir lu-reçu cette titraille le lecteur est serein.
Bien préparé pour lire la suite.

samedi 14 octobre 2017

Cinq priorités essentielles pour le monde qui vient


Le Echos, 13 Octobre 2017
 «Vers le monde de de 2050 » 
un ouvrages de l’ancien directeur général du FMI michel Camdessus.

 Travail à risque mais nécessaire dont nous avons tant besoin aujourd’hui pour tenter de nous orienter  dans ce monde si complexe qui est aujourd’hui le nôtre.  Ce livre prend sa place dans la cohorte de tous ceux qui aujourd’hui tentent de nous aider  à comprendre  les avenirs possibles.
 De toutes ces analyses
 nous retiendrons deux priorités  aujourd’hui essentielles.

1 -  adopter des modes de vie qui nous aideront à préserver la planète. Pas  facile mais fondamental. Cela concerne tous nos domaines d’activité mais plus particulièrement l’agriculture et  l’élevage.

2 -  Bâtir une culture, des cultures et des pratiques éducatives, des pratiques d’accompagnement qui nous aideront à préparer les avenirs possibles.  
Y.M

lundi 9 octobre 2017

Produire des connaissances fiables

La question est à la fois banale et surprenante .
Banale parce que chaque fois que l'on produit de la connaissance on se pose la question de la pertinence et de la validité de la connaissance "produite" Valeur scientifique, reproductiilité, références historiques proches et/ou lointaines etc.
Surprenante parce que le texte ici présenté laisse entendre que certains ont mis au point des démarches pour produire de la connaissance non fiable, désarmante et trompeuse pour défendre telle ou telle cause. En général de très gros intérêts financiers  sont en jeu. L'agroalimentaire est un bon exemple. Monsanto etc.

mercredi 9 août 2017

Travail Manuel . De quoi parle-t-on?






Le travail manuel est trop souvent dévalué
article du journal Le Monde le 9 août 2017



Quel plaisir ce jour de retrouver dans les pages du journal  “Le monde” Matthew  Crawford.
C'était il y a sept ans. Déjà ! Il nous comblait alors par la publication en français de son ouvrage « Eloge du carburateur » essai sur le sens et la valeur du travail aux éditions la découverte. Dans cet ouvrage « mêlant anecdotes, récits et réflexions philosophiques et sociologiques Matthew  nous montrait que “ce travail intellectuel dont on nous rebat les oreilles depuis que nous sommes entrés dans l'économie du savoir se révèle souvent pauvre et deresponsabilisant .”  Et de nous montrer en tant que mécanicien, son nouveau métier, que le travail manuel peut même se révéler beaucoup plus captivant d’un point de vue intellectuel que tout ce que nous procurent, prétendent nous procurer,  les nouveaux emplois de l'économie du savoir.

Aujourd'hui dans l’ entretien donné au journal Le le  Monde  Matthew Crawford attire notre attention sur…

La prééminence du pratique sur le théorique. Historiquement parlant les découvertes scientifiques ont très souvent été précédées par des activités pratiques. La construction savante si on essaie de la comprendre dans son histoire trouve ses fondements dans l'activité plus souvent que dans la théorie. Ainsi le moteur à vapeur a été développé par des mécaniciens qui avaient observé la relation entre la température et la pression. L'essor, le développement de ce moteur a favorisé le développement de la thermodynamique ETC.

Le lien transitif entre usages et connaissances.  Notre façon de connaître un objet, un dispositif trouve son origine dans les usages que nous faisons de cet objet ou de ce dispositif. La contemplation n'est pas première. La théorie n'est pas fondatrice des apprentissages pratiques. On n'apprend pas à utiliser un marteau en le contemplant.

Le fait que "affronter les problèmes pratiques est aussi un apprentissage de l’humilité".   Accepter d'affronter les problèmes pratiques que nous posent nos environnements techniques quotidiens peut nous rendre un peu plus humble un peu plus sensible à ce que font les « réparateurs » auxquels nous faisons appel pour solutionner les problèmes techniques que nous rencontrons. Oser affronter nos problèmes pratiques , tenter de faire avec les moyens( ressources) qui sont les notres, peut favoriser l'émergence d'un peu d'empathie entre des gens qui ne se ressemblent pas.

Et de conclure en nous disant que “la vraie question n'est pas tant de savoir si vous travaillez avec vos mains ou  dans un bureau mais de savoir si vous exercez votre jugement au travail.”

Se salir les mains ne veut pas dire que l'on fait un boulot idiot.
Dur! D’être obligé de rappeler cela.

Y.M


 

dimanche 16 juillet 2017

Une Chronique sur la réforme de la Formation Professionnelle



 Une chronique sur la réforme de la formation professionnelle,
la réforme annoncée,
celle qui doit suivre la réforme du code du travail,
 celle qui devait  être  effective après les grandes vacances 2017.

 Cette chronique voudrait être thématique et historique  principalement.
.
 Mais elle voudrait aussi et surtout mettre au travail la cohérence,  cohérence qui nous manque tant et  dont l’absence ou la faible présence fait qu’aujourd’hui nous pensons le présent du social et tout ce qui va avec avec les outils d’avant...

Cette réforme nous interpelle, c’est le moment de le dire, soit elle prend la suite des précédentes et alors… elle va nuancer les mesures, les changer, les ré- agencer, les reconstruire,  les supprimer, etc. soit elle se propose d’aller au fond et  relever le défi…de la cohérence.

« Défi qui ne concerne pas uniquement le social mais l'ensemble de la démocratie. Savoir concilier une société de l'immédiat, du slogan et des 140 signes avec l'exigence d'explication qu’appelle une réforme complexe. C'est aux acteurs du social de faire en sorte que cette conciliation, société de l’immédiat et exigence de la réforme,soit possible et ainsi de montrer la voie. »

Extrait du journal le monde du samedi 15, dimanche 16 et lundi 17 juillet 2017
article intitulé : « le nouveau droit du travail n'est pas une régression »

Dans une interview récente  publiée  dans le journal de la formation professionnelle Fouzi Fethi  juriste centre Inffo  souligne que  la réforme telle que présentée aujourd’hui appelle une nouvelle architecture du système de formation professionnelle. Question essentielle : Comment vont se bâtir les échanges entre une personne disposant d’un compte personnel d’activité et de l’autre des prestataires de formation  offreurs de services.  Aujourd’hui cette relation est régulée par des tierces personnes appelées financeurs, OPCA et autres institutions.  Cette intermédiation n’est pas sans poser problème.
Le financeur peut-il être en même temps conseilleur ? Cette question n’est pas nouvelle. Mais jusqu’à ce jour elle n’était ni prononcée ni travaillée parce que son énoncé même touchait à la sacralité de ce que l’on appelle le paritarisme.  Et pourtant dans une société où la personne avec son autonomie et ses histoires de vie composites prend le pas sur le salarié à statut fixe et définitif cette question devient essentielle.
 Mais de quoi parle-t-on quand on parle d’intermédiation dans les domaines de la formation professionnelle comment poser le problème ? Comment nous préparer à en débattre?



vendredi 19 mai 2017

Repenser la formation




Je ne suis pas sûr que la formation soit en panne.
 je pense que ce qui est en panne c’est notre capacité à penser  ce que nous appelons" activités de formation professionnelles" en des termes nouveaux susceptibles de nous aider à saisir les problèmes du moment et à bâtir des solutions opérantes.
Saisir les problèmes du moment veut dire, en principal  disposer de points de vue, paradigmes, et autres jeu jeu de catégories permettant d’ appréhender  et de penser les "objets-problèmes" concrets du domaine,"activités de formation professionnelles" mais aussi de penser et  batir   les  solutions utiles aux problèmes rencontrés ici et maintenant.

 la formule appelle commentaire.
Pourquoi aujourd'hui cette difficulté à penser et  rendre actives et positives les "activités de formation professionnelles ?

Constats. La confusion des discours, de leurs régimes et manières de fonctionner.
Les discours ordinaires de la formation professionnelle sont dominés par des langages  fermés, peu souples et dominateurs. Le langage de la gestion nous le  savons tous. Le langage des nouvelles technologies J’ai beaucoup travaillé avec et sur les nouvelles technologies ou comme l’on dit  aujourd’hui le numérique le digital .  Ce n’est pas leur modernité,   prétendue modernité  qui fait problème.Mais cette tendance à penser que l’outillage technique d'aujourd'hui va introduire une rupture majeure dans nos manières de faire et de penser. Le digital va transformer nos manières de conduire les process professionnels. Il va les absorber et  les recomposer . Il va contribuer à refonder les gestes professionnels.
Or tous les professionnels savent que cela ne se passe pas ainsi .
Il nous faudra prendre le temps de le décire et de le montrer.
  Troisième langue beaucoup plus ancienne et  plus difficile à critiquer  c’est celle de la primauté accordée au sujet apprenant. Primauté génératrice de nombreuses idéologies fort discutables. mais bien calées et accrochées aux thématiques fondamentales de philosophies aujourd’hui dépassées.

il nous faut a prendre courage et oser revisiter les fondamentaux de nos manières de penser et de bâtir des solutions. Il nous faut fonder à nouveau et et reconstruire "le pensé" de ce que l'on appelle  activités de la formation professionnelle ainsi que les ingénieries qui les accompagnent.
L' effort est souhaitable.Il est même nécessaire.


lundi 13 mars 2017

Un nouveau job : "Chief happiness manager"

Ni gentil organisateur GO, ni DRH le CHO( Chief Happiness Officer) s'installe dans les entreprises. Il a pour tâche d'organiser le bonheur des salariés et des collaborateurs( internes et externes )de l'entreprise .
Une plaisanterie ? Ce n'est pas si sûr.
Regardons de plus près.


Chef du bonheur

Article étonnant paru ce jour dans Sud-Ouest,   sur les  « Chief happiness manager » Aude Ferbos.

De quoi s’agit-il ,

Nous avons déjà approché cette thématique en explorant les formes et les formats des nouvelles politiques sociales en entreprise. Celles qui se soucient de satisfaire les besoins et les problèmes individuels plutôt que les problèmes collectifs.  Du moins considérés par certains comme relevant du collectif.  Le problème de fond tel qu’il se pose aujourd’hui c’est celui du « bien-être en entreprise » du bien-être au sens du vivre ensemble, du vivre avec ou du vivre tout court.
Nous ne sommes plus dans le « Social » nous sommes dans le « Vivre ». 
Nous ne discuterons pas ici et pour l’instant le contenu des énoncés, la force des sous-entendus et les effets inquiétants des conséquents de ces nouvelles pratiques. Non volontairement nous laissons tout cela de côté et essayons simplement de comprendre de quoi il s’agit.
 Donc il s’agit du vivre (  seul, avec, ou pour…en entreprise.
Il  y aurait semble-t-il de la demande et de belles opportunités.  Cela se construit. Politique du bonheur et du vivre ensemble dans les univers très concrets de l’atelier ou du bureau, musique, moments repas, moments de détente, gymnastique et causerie etc. mais cela se construit aussi dans les manières de conduire les équipes dans les formes managériales qui émergent et dont on sait qu’elles sont appelées à remplacer celles d’avant qui sont bien souvent et tout simplement devenues insupportables.
Mais c’est aussi une occasion pour montrer faire comprendre que travailler pour une entreprise ça ne veut pas dire être uniquement le salarié de ladite entreprise ça veut dire aussi être un collaborateur externe . Dans l’unité de travail différent statuts qui se côtoient. Nous connaissons cela  depuis de longues années.Le nouveau aujourd’hui c’est la volonté de chercher de l’équilibre et  la qualité à vivre  ensemble plutôt qu’à s’opposer et à générer de la rivalité.  C’est aussi, attention cela devient intéressant, une belle opportunité pour échanger des expériences au sein de l’entreprise mais avec celles ( expériences) qui ont été vécues et conduites hors de l’entreprise. S’enrichir réciproquement .,Apprendre avec ceux qui n’ont pas même statut que moi. Générer du savoir partagé. Découvrir par l’échange de nouvelles manières de se connecter aux savoirs. En comprendre les usages et les utilités.  Enrichir ce que l’on appelait avant « son bagage ».
Pour les entreprises ces nouvelles pratiques du « vivre ensemble » dans l’atelier et l’entreprise relèvent aussi d’une nouvelle manière d’aborder  les questions sociétales, sociologiques et sociales dont sont porteurs les salariés nouveaux et anciens.

Dans la situation présente de notre pays "le chef du bonheur", puisque c’est ainsi qu’on l' appelle, va avoir beaucoup de travail. Travail que nous mettrons à la question sur ces attendus et utilités. Mais en attendant,
  Bon courage Madame Monsieur "chef du bonheur".
Y.M
le 13 Mars 2007

dimanche 12 mars 2017

Chaque mot est une histoire,une belle histoire

Erik Orsenna nous explique dans cet article du Monde paru le 9 mars 2017 "pourquoi la langue nous construit et de quelle manière sa complexité nous nourrit et nous ouvre à l'avenir."
 si une langue véhicule une vision du monde, traduit elle pour autant l'identité d'un
 peuple? Non seulement elle en dépeint l'identité mais je pense qu'elle la forge. Une langue se construit sur un socle. Elle évolue de rapprochements en règles elle intègre aussi certaines libertés prises à l'égard de la langue française telle qu'elle se dit aujourd'hui est telle qu'elle s'est formée au fil des siècles précédents... 

jeudi 16 février 2017


 les aigles et les drones 

journal Sud-Ouest 14 février 2017
 "Mont-de-Marsan: la base aérienne landaise expérimente un nouveau dispositif de lutte contre les drones malveillants : les aigles royaux capables, d'ici deux ans, de chasser les aéronefs au-dessus de la foule."
 Le propos est troublant.
 Il est à rapporter à tout ce qui s'écrit et se dit actuellement sur l'intelligence artificielle et la robotisation. Si l'on en croit certains nous somme au bord, pour certains même nous avons dépassé le seuil où l'intelligence digitale dépasse l'intelligence humaine.
 Et voilà que...
 Un animal volant et pas n'importe lequel un aigle royal serait capable de se saisir et de détruire le "dispositif machinique er digital" drone.  l'intelligence animale,  serait en capacité  de supprimer, une production humaine, ayant capacité à anéantir et donner la mort à des sites physiques ou  humains ( ciblage de décideurs politiques terroristes ou autres...).

 Il nous faut suivre l'expérimentation.
Elle est fascinante. Elle nous appelle à réfléchir sur les différentes formes d'intelligence. Sur leur confrontation et assemblage. Avec tout ce qui en retour nous interroge sur notre prétendue capacité à fabriquer des machines intelligentes.

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