lundi 13 mars 2017

Un nouveau job : "Chief happiness manager"

Ni gentil organisateur GO, ni DRH le CHO( Chief Happiness Officer) s'installe dans les entreprises. Il a pour tâche d'organiser le bonheur des salariés et des collaborateurs( internes et externes )de l'entreprise .
Une plaisanterie ? Ce n'est pas si sûr.
Regardons de plus près.


Chef du bonheur

Article étonnant paru ce jour dans Sud-Ouest,   sur les  « Chief happiness manager » Aude Ferbos.

De quoi s’agit-il ,

Nous avons déjà approché cette thématique en explorant les formes et les formats des nouvelles politiques sociales en entreprise. Celles qui se soucient de satisfaire les besoins et les problèmes individuels plutôt que les problèmes collectifs.  Du moins considérés par certains comme relevant du collectif.  Le problème de fond tel qu’il se pose aujourd’hui c’est celui du « bien-être en entreprise » du bien-être au sens du vivre ensemble, du vivre avec ou du vivre tout court.
Nous ne sommes plus dans le « Social » nous sommes dans le « Vivre ». 
Nous ne discuterons pas ici et pour l’instant le contenu des énoncés, la force des sous-entendus et les effets inquiétants des conséquents de ces nouvelles pratiques. Non volontairement nous laissons tout cela de côté et essayons simplement de comprendre de quoi il s’agit.
 Donc il s’agit du vivre (  seul, avec, ou pour…en entreprise.
Il  y aurait semble-t-il de la demande et de belles opportunités.  Cela se construit. Politique du bonheur et du vivre ensemble dans les univers très concrets de l’atelier ou du bureau, musique, moments repas, moments de détente, gymnastique et causerie etc. mais cela se construit aussi dans les manières de conduire les équipes dans les formes managériales qui émergent et dont on sait qu’elles sont appelées à remplacer celles d’avant qui sont bien souvent et tout simplement devenues insupportables.
Mais c’est aussi une occasion pour montrer faire comprendre que travailler pour une entreprise ça ne veut pas dire être uniquement le salarié de ladite entreprise ça veut dire aussi être un collaborateur externe . Dans l’unité de travail différent statuts qui se côtoient. Nous connaissons cela  depuis de longues années.Le nouveau aujourd’hui c’est la volonté de chercher de l’équilibre et  la qualité à vivre  ensemble plutôt qu’à s’opposer et à générer de la rivalité.  C’est aussi, attention cela devient intéressant, une belle opportunité pour échanger des expériences au sein de l’entreprise mais avec celles ( expériences) qui ont été vécues et conduites hors de l’entreprise. S’enrichir réciproquement .,Apprendre avec ceux qui n’ont pas même statut que moi. Générer du savoir partagé. Découvrir par l’échange de nouvelles manières de se connecter aux savoirs. En comprendre les usages et les utilités.  Enrichir ce que l’on appelait avant « son bagage ».
Pour les entreprises ces nouvelles pratiques du « vivre ensemble » dans l’atelier et l’entreprise relèvent aussi d’une nouvelle manière d’aborder  les questions sociétales, sociologiques et sociales dont sont porteurs les salariés nouveaux et anciens.

Dans la situation présente de notre pays "le chef du bonheur", puisque c’est ainsi qu’on l' appelle, va avoir beaucoup de travail. Travail que nous mettrons à la question sur ces attendus et utilités. Mais en attendant,
  Bon courage Madame Monsieur "chef du bonheur".
Y.M
le 13 Mars 2007

dimanche 12 mars 2017

Chaque mot est une histoire,une belle histoire

Erik Orsenna nous explique dans cet article du Monde paru le 9 mars 2017 "pourquoi la langue nous construit et de quelle manière sa complexité nous nourrit et nous ouvre à l'avenir."
 si une langue véhicule une vision du monde, traduit elle pour autant l'identité d'un
 peuple? Non seulement elle en dépeint l'identité mais je pense qu'elle la forge. Une langue se construit sur un socle. Elle évolue de rapprochements en règles elle intègre aussi certaines libertés prises à l'égard de la langue française telle qu'elle se dit aujourd'hui est telle qu'elle s'est formée au fil des siècles précédents...